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La prochaine Session de formation commence le
Jeudi 22 septembre à Amiens
Vers les institutions
Ceux qui mentent
Retrouvez le programme de formation sur le site commun à Amiens & Reims
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Cycle de conférences : Qu’est-ce qu’une femme, qu’est-ce qu’un homme pour la psychanalyse ?
Nous aurons le plaisir d’entendre Thomas Roïc, psychanalyste,
membre de l’Ecole de la Cause Freudienne et de l’ACF en CAPA sous le titre :
Variations sur le genre, une lecture psychanalytique
Argument ci-dessous
Inscription préalable obligatoire
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Actualité du traumatisme
avec Bénédicte Jullien, psychanalyste, membre de l'Ecole de la Cause Freudienne
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Echo de la conférence de Nathalie Jaudel
22 juin Reims
C.Stef
Nathalie Jaudel donnait
une conférence jeudi 22 juin à Reims, en
clôture de la session 2017 des Antennes clinique d’Amiens et de Reims, sous le
titre, Le racisme et le corps.
On pourrait citer de nombreux articles et ouvrages de psychanalystes
lacaniens qui ont fait le choix de sortir de leur réserve pour contribuer au
déchiffrage du malaise dans la civilisation, devenu symptôme de l’Autre qui
n’existe pas.
Racisme, violence et
terrorisme prolifèrent, animés, toujours
plus par la pulsion de mort. Mais pas que
par la pulsion de mort. Ces phénomènes ne sont pas
résorbables par les seules nécessités de
la jouissance. Sous le titre, Le racisme et le corps, Nathalie Jaudel
a centré sa conférence, sur l’invidia, l’envie, l’envie mauvaise
que suscite le spectacle de la satisfaction obtenue par l’autre, le prochain
l’étranger, inquiétant d’autant plus que familier, avec sa façon de vivre,
son style, ses usages de l’image, ses
usages du corps, ses pratiques d’échange, de liberté ou de soumission,
ses croyances, ses certitudes .. …. Quelques thèses suscitent le
débat sur ces questions et c’est tant mieux.
Car les questions que posent le racisme les radicalisations de tous
ordres sont loin d’être tranchées.
Quand Lacan lance, L’inconscient
c’est la politique, le 17 Mai 1967,
on entend que les enjeux de la politique
peuvent être déchiffrés, dans leur valeur singulière, au un par un, et on
entend aussi qu’il est sans doute possible
à partir de ce déchiffrage, de s’orienter quant aux moyens de parer à la
destruction de ce qui fait société, ce qui fait lien social civilisé.
Aujourd’hui la destruction est mise en œuvre par les
différents variantes de la haine, de la honte, du ressentiment, et de la
pulsion de mort, et aussi par la fureur aveugle d’une logique financière
planétaire qui n’a, comme la science, ni âme ni conscience : ruine de
l’âme, et de la civilisation, rejet du sujet parlant .
On peut à partir de ces points, rechercher les causes de la radicalisation en
France du coté des conséquences de la colonisation, mais aussi du coté de l’ultralibéralisme qui d’une main
fait s’équivaloir les objets de la consommation mondialisée, et de l’autre
paupérise, ségrègue violemment un nombre de plus en plus grand d’hommes et de
femmes qui se trouvent exilés de force, exclus de tous les circuits d’échange, éventuellement candidats ou victimes de mort violente.
C’est ce que Nathalie Jaudel a déplié ce 22 juin, en
centrant son propos sur certains visages de la question.
La psychanalyse propose un tu peux savoir, tu peux ne pas oublier, que la haine peut
venir aux commandes, en tant qu’il est quand même plus supportable de faire porter
à l’autre le poids de ce qui s’en va et qui revient,
grimaçant, toujours à la même place, pour chacun.